Paimpol

L’horizon du port n’est horizon, qu’au-delà de la découpe des derniers habitants de la baie, fiers et seuls, ces petits monts transpercent l’eau, se fraient un chemin vers l’air. Comme déchirée par des mains d’enfants, leurs silhouettes zèbrent la mer. Ils sont les derniers remparts, ce sont eux que les culs sableux voient en dernier avant de perdre leur regard.